La crise d’Ebola surligne l’importance d’assurer une bonne formation en sciences infirmière de grande qualité

CynthiaHouseofCommonsApr2014-1Récemment, presqu’à chaque fois que j’allume la télévision ou la radio, ou encore que j’ouvre le journal, il est question de l’éclosion du virus Ebola en Afrique de l’Ouest et des efforts de la part des professionnels de la santé pour tenter de contenir l’éclosion. Parfois, la main d’œuvre infirmière  est mis en lumière à travers ces médias. On parle de leur dévouement envers leurs patients, de leurs efforts pour éduquer le public mais aussi de leur épuisement, du manque d’équipement,  et bien sûr, des décès tragiques de certaine infirmières, ayant elles-mêmes contractées le virus Ebola. Bon nombre de ces infirmières contractent la maladie au début de l’éclosion, et ne réalisent que plus tard qu’elles ne sont pas aux prises avec une simple grippe. Bien souvent, elles contractent le virus parce qu’elles n’ont pas assez d’équipement de protection (gants, masques, etc.). Comme bien des Canadiens, je me suis demandé ce qui se passerait s’il y avait une telle épidémie dans notre pays. En tant qu’infirmière enseignante, ces évènements me rappellent encore une fois l’importance d’assurer une formation de qualité, afin que toutes les infirmières autorisées soient préparées adéquatement à travailler en santé publique. Chacune d’entres-elles devraient être familières avec les stratégies de promotion de la santé et de prévention. Elles devraient également être en mesure de partager et de communiquer efficacement ces stratégies avec le public. Toutes les infirmières devraient être capables d’évaluer les communautés et les populations, aussi bien que les individus, peu importe leur spécialisation. (L’ACESI a récemment publié un document intitulé : Compétences en santé publique pour la formation en sciences infirmières, qui identifie ce que toutes les nouvelles infirmières autorisées devraient être en mesure de faire en ce qui concerne le travail en santé publique.) Pour les infirmières qui travaillent en communauté ou en santé publique, ces compétences constituent une base particulièrement importante de leur travail. Au Canada, nous avons la chance de disposer des établissements et de l’équipement nous permettant de réagir rapidement et efficacement. Nous serions fort probablement capables de garder nos travailleurs de la santé en santé et en sécurité en cas d’une flambée épidémique.  En Afrique de l’Ouest, le manque d’infrastructures, d’équipement, de personnel et de fonds, doivent tous être pris en compte dans lutte contre cette épidémie, et la prévention d’une nouvelle. La mondialisation a accéléré et favorisé la propagation de maladies transmissibles mais elle nous a aussi permis de travailler ensemble, en tant qu’infirmières enseignante et citoyens d’une collectivité mondiale. Bien que ce soit un petit engagement, j’espère que l’ACESI pourra partager ses idées sur l’enseignement en sciences infirmières dans ce domaine avec ses collègues à travers le monde…

Cliquez ici pour accéder au document Compétences en santé publique pour accéder à la pratique en vue de la formation en sciences infirmières de premier cycle.

Que pensez-vous des compétences?  Comment peuvent-elles être intégrées au plan de cours? La population active d’infirmières pendant la crise d’Ebola?
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Cynthia Baker,  inf. aut., Ph. D.
Directrice générale, ACESI