Un séjour à l’étranger

BangladeshOutsideIl y a un an, je me suis rendue à Dhaka, la capitale du Bangladesh, pour participer à un projet centré sur l’amélioration de la qualité de la formation en sciences infirmières au pays. Le but global de ce projet à long terme est d’améliorer les ressources humaines en santé au Bangladesh et, par ricochet, la santé de la population. Au Bangladesh, le ratio infirmière-patients est extrêmement faible (deux infirmières par 10 000 patients). Bien que le système de soins de santé ait vraiment besoin d’infirmières, il importe que ces infirmières soient en mesure de mettre pleinement leurs compétences en pratique. L’ACESI appuie le développement des compétences et l’instauration d’un système d’agrément pour assurer la qualité de l’enseignement.
Au fil de la dernière année, les médias internationaux ont braqué leurs projecteurs à plusieurs reprises sur le Bangladesh : incendies dans des usines et effondrements d’immeubles, violence politique et instabilité économique, et démocratie et élection nationale. Il va sans dire que je craignais qu’il reste peu des progrès que j’avais observés lors de ma dernière visite au Bangladesh. J’ai été agréablement surprise de constater qu’en dépit des périodes de tourmente engendrés par une année électorale, le projet n’a pas perdu son élan.
On peut facilement être décontenancé par les différences entre le Bangladesh et le Canada – la nourriture, la barrière des langues, la circulation – pour n’en nommer que quelques-unes! Malgré ces différences sociétales, je me suis faite la réflexion que, partout dans le monde, les infirmières sont vraiment des professionnelles : Dans des hôpitaux de Dhaka, j’ai vu des infirmières travailler de façon étroite et attentive avec les patients et leurs familles, sans égard à leur charge de travail. Les étudiantes en soins infirmiers ont l’œil pétillant et ont soif d’apprendre de leurs enseignants cliniques. Lors d’une réunion du groupe de travail sur les compétences où des intervenants clés s’employaient à finaliser les compétences pour accéder à la pratique, j’ai entendu des revendications quant à l’importance de la recherche en sciences infirmières, des plaidoyers sur la nécessité d’inculquer aux infirmières des compétences en leadership, et des lamentations sur le peu de reconnaissance que témoignent aux infirmières les autres professionnels de la santé.
L’ACESI est membre de la Global Alliance for Leadership in Nursing Education and Sciences (GANES), un organisme international rassemblant des responsables et dirigeants des écoles de sciences infirmières. Travailler au Bangladesh me permet de constater les occasions et les défis propres à la formation infirmière à l’échelle mondiale, tout en me rappelant l’importance de promouvoir la voix internationale des infirmières enseignantes. Ce que je retire de ce voyage, c’est un enthousiasme renouvelé tant pour GANES que pour la pratique de la profession infirmière partout dans le monde.

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Cynthia Baker, inf. aut., Ph.D
Directrice générale, ACESI